La Justice du Maroc s'acquitte et acquitte son 1er blogueur emprisonné

Ouf ! 10 jours après avoir envoyé le premier blogueur marocain en prison, la justice du Royaume vient de
rétablir son erreur initiale. La Cour d’appel d’Agadir a annulé hier jeudi 18 septembre la peine infligée en première instance au blogueur Mohamed Erraji et a décidé l’abandon des
poursuites contre l’accusé. Ce dernier, rappelons-le, était poursuivi pour manquement au respect dû à la personne du roi. Pendant ces dix jours, un comité de soutien au blogueur s'est mis en place et a reçu le soutien unanime des blogueurs
internationaux, des associations de droits de l'Homme et de Reporters Sans Frontières.
Une mobilisation qualitative, à défaut d'être quantitative, également de la Blogoma qui a prouvé qu'elle peut se mobiliser efficacement, parfois passionnément, pour défendre un espace dans lequel elle exerce une certaine liberté d'expression. Rapide, la Blogoma l'était également. En quelques heures, des centaines de billets écrits ont alimenté la toile mondiale participant finalement à l'effet boule de neige mobilisateur.
Il ne faut pas oublier cependant que l'affaire Erraji n'a été que le premier test grandeur nature pour la Blogoma. A part l'affaire Mourtada qui était d'un autre ordre puisqu'elle ne touchait pas à la liberté d'expression, c'est la première fois en effet que la justice du Royaume essaie de juguler une des blogosphères les plus actives du Maghreb. C'est la première fois également que le conservatisme d'une partie de cette blogosphère apparaît clairement sur la surface. Ce n'est pas un tort en lui-même, parce qu'après tout la Blogoma n'est qu'un reflet de la société marocaine, hétérogène, contradictoire mais bouillonnante. Et c'est tant mieux !
Une mobilisation qualitative, à défaut d'être quantitative, également de la Blogoma qui a prouvé qu'elle peut se mobiliser efficacement, parfois passionnément, pour défendre un espace dans lequel elle exerce une certaine liberté d'expression. Rapide, la Blogoma l'était également. En quelques heures, des centaines de billets écrits ont alimenté la toile mondiale participant finalement à l'effet boule de neige mobilisateur.
Il ne faut pas oublier cependant que l'affaire Erraji n'a été que le premier test grandeur nature pour la Blogoma. A part l'affaire Mourtada qui était d'un autre ordre puisqu'elle ne touchait pas à la liberté d'expression, c'est la première fois en effet que la justice du Royaume essaie de juguler une des blogosphères les plus actives du Maghreb. C'est la première fois également que le conservatisme d'une partie de cette blogosphère apparaît clairement sur la surface. Ce n'est pas un tort en lui-même, parce qu'après tout la Blogoma n'est qu'un reflet de la société marocaine, hétérogène, contradictoire mais bouillonnante. Et c'est tant mieux !
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