Bonne année, Gaza !
Décidément, Israël fait du terrorisme d'Etat sa spécialité et
tient à finir l'année 2008 comme il l'a commencé. Utilisant sa machine de guerre meurtrière, l'Etat hébreu s'acharne encore une fois
sur la Bande de Gaza, déjà éreintée par un blocus qui dure depuis des années. Les bombardements intensifs ont fait
déjà des centaines de morts et autant de blessés. Et pourtant, on ne peut parler de guerre tant le déséquilibre est criant entre les deux parties. Face à l'une des armées les plus modernes et les plus équipées au monde se trouve une population palestinienne considérée
comme l'une des plus pauvres sur cette planète. Quelle fierté peut-on tirer alors du fait de bombarder à l'aide de chars, hélicoptères et autres avions de chasse une population civile entassée
dans la plus grande prison au monde à ciel ouvert?
Les adeptes du Real Politik peuvent toujours expliquer, non sans raison, cette barbarie israélienne par l'approche des élections législatives et l'habituelle course entre les trois partis (Likoud, Kadima et Travail) à celui qui tape le plus fort contre les Palestiniens. Ils peuvent toujours dire que l'armée israélienne devait également embellir son image ternie après la cuisante défaite face au Hezbollah au Liban pendant l'été 2006. Ils peuvent toujours tenter d'expliquer que Israël fait le sale boulot des pays arabes et du Fatah de Mahmoud Abass... Mais, pour les Gazaouis, il est évident que ces arguments ne peuvent expliquer tant de haine et tant de cruauté. Bonne année, Gaza.
Les adeptes du Real Politik peuvent toujours expliquer, non sans raison, cette barbarie israélienne par l'approche des élections législatives et l'habituelle course entre les trois partis (Likoud, Kadima et Travail) à celui qui tape le plus fort contre les Palestiniens. Ils peuvent toujours dire que l'armée israélienne devait également embellir son image ternie après la cuisante défaite face au Hezbollah au Liban pendant l'été 2006. Ils peuvent toujours tenter d'expliquer que Israël fait le sale boulot des pays arabes et du Fatah de Mahmoud Abass... Mais, pour les Gazaouis, il est évident que ces arguments ne peuvent expliquer tant de haine et tant de cruauté. Bonne année, Gaza.
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