La prison pour quelques blagues !!!

Le 15 janvier prochain, la Chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Casablanca rendra son verdict dans l'affaire Nichane. Cet hebdomadaire marocain est poursuivi à travers son directeur de publication, Driss Ksikes et une journaliste, Sanaa El Aji, pour avoir publié des blagues dans un dossier intitulé Comment les Marocains rient de la religion, du sexe et de la politique et publié le 9 décembre. Les deux "accusés" risquent la prison pour quelques blagues. Sans blague!!!

Les blagues drôles du dossier, faut-il le rappeler, sont puisées du répertoire marocain populaire, ô combien riche. L'Association Marocaine des Droits de l'Homme (l'AMDH) a exprimé sa consternation face à l'interdiction le 22 décembre de l'hebdomadaire par le premier ministre et à la poursuite judiciaire. Reporters Sans Forntières (RSF) dénonce un réquisitoire insensé et archaïque. Les sentiments ressentis au sein de la population marocaine varient entre deux pôles. Un groupe soutient la censure en répondant par la négative à la fameuse question: Peut-on rire de tout ? L'autre groupe, portant l'étendard de la liberté d'expression, soutient le magazine.
Que l'on soit d'accord ou non avec le contenu des blagues ou la ligne éditoriale sensationnaliste du magazine, ce que l'on juge ici, est une liberté de penser. Que dis-je? Une liberté de rire.

Les blagues drôles du dossier, faut-il le rappeler, sont puisées du répertoire marocain populaire, ô combien riche. L'Association Marocaine des Droits de l'Homme (l'AMDH) a exprimé sa consternation face à l'interdiction le 22 décembre de l'hebdomadaire par le premier ministre et à la poursuite judiciaire. Reporters Sans Forntières (RSF) dénonce un réquisitoire insensé et archaïque. Les sentiments ressentis au sein de la population marocaine varient entre deux pôles. Un groupe soutient la censure en répondant par la négative à la fameuse question: Peut-on rire de tout ? L'autre groupe, portant l'étendard de la liberté d'expression, soutient le magazine.
Que l'on soit d'accord ou non avec le contenu des blagues ou la ligne éditoriale sensationnaliste du magazine, ce que l'on juge ici, est une liberté de penser. Que dis-je? Une liberté de rire.
Commenter cet article
B
Q
A
H
A
Y
M
K
R
A
N
K
B
K
N
Y
D
Y
A