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John Malkovich, Marrakech et Israël !

2 Décembre 2010, 22:00pm

Publié par Naim

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A quelques heures de l'ouverture de la 10ème édition du Festival International du Film de Marrakech, présidée par John Malkovich, il est utile de rappeler que ce génial acteur malgré ses qualités artistiques indéniables est coupable de sorties médiatiques les plus extrêmes. Sur Wikipédia et selon L'acteur William Hootkins, qui a travaillé avec lui sur Rocket to the Moon, le téléfilm de la BBC, Malkovich "est si à droite que vous vous demandez s'il ne plaisante pas." Il a même souvent revendiqué son soutien à la peine de mort lors de plusieurs entretiens. Mais l'épisode le plus noir et le plus retentissant est sans doute les menaces de mort proférées en 2002 à l'encontre de l'un des journalistes les plus respectueux au monde, Robert Fisk du journal britannique The Independent. Selon John Malkovich, R. Fisk est coupable d'avoir écrit des articles critiquant Israël. Le journaliste britannique ayant répondu par un article triste et alarmant avec le titre frontal Why does John Malkovich want to kill me? Le billet est également traduit en français Pourquoi John Malkovich veut-il me tuer ? Bien évidemment, ce n'est pas une raison pour bouder le Festival de Marrakech et ses nombreuses joyeusetés. Bon festival alors.

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D
<br /> http://www.scribd.com/doc/8260385/Roger-Garaudy-Le-Proces-Du-Sionisme "En 1974, dans le journal Yediot Aharonoth, Menahen Barash utilisait les textes bibliques pour définir l'attitude israélienne à<br /> l'égard des Palestiniens : Cette peste déjà dénoncée dans la Bible... Pour nous emparer de la terre promise par Dieu à Abraham., nous devons suivre l'exemple de Josué pour conquérir la terre<br /> d'Israël et nous y installer, comme le commande la Bible... Il n'y a pas de place, en cette terre, pour d'autres peuples que celui d'Israël. Ce qui signifie que nous devons en expulser tous ceux<br /> qui y vivent... C'est une guerre sainte exigée par la Bible. Lorsque j'écoute, à la télévision française, l'émission israélite du dimanche matin, une conférence sur Les qualités morales et<br /> spirituelles de Josué, je suis bien obligé de conclure que la dénaturation de la parabole en récit biblique conduit au crime. Et de dire à des sectaires de ce genre ce que Jean Jacques Rousseau<br /> leur disait déjà dans son Emile : Votre Dieu n'est pas le nôtre. Celui qui commence par choisir un seul peuple pour détruire les autres n'est pas le Père de tous les hommes. Le sionisme entrait<br /> ainsi dans le droit commun de tous les nationalismes utilisant la religion pour justifier leur politique. "Gesta Dei per Francos" (ce sont les Français qui accomplissent l'œuvre de Dieu), depuis<br /> les Croisades jusqu'aux conquêtes coloniales; "Gott mit uns", Dieu est avec nous, disaient les ceinturons des soldats de Bismarck ou d'Hitler, pour vaincre par le fer et par le feu. "Nous avons une<br /> mission divine de 13 civilisation", disaient les Afrikaners en créant l'apartheid. Les colons puritains d'Amérique, dans leur chasse à l'indien pour s'emparer de leurs terres, invoquaient Josué et<br /> les exterminations sacrées des Amalécites et des Philistins. (Thomas Nelson )"The Puritans of Massachusetts",Judaism, vol. XVI, n·2, 1967.) 1 Nous verrons plus loin les conséquences de cette<br /> politique sous Hitler : la coopération de son antisémitisme et du sionisme qui aidait à "vider l'Allemagne de ses Juifs" (Judenrein) au détriment des "Allemands de religion juive" contre lesquels<br /> il s'acharna parce qu'ils voulaient rester en Allemagne et qu'on y respectât leur religion et leur culture. Néanmoins cette revendication pseudo-biblique demeurera liée à la politique intérieure et<br /> extérieure du sionisme pour en consacrer l'unicité, au nom d'un privilège divin. C'est par exemple au nom de cette unicité métaphysique que je suis accusé de minimiser les crimes nazis parce que je<br /> les relie à l'histoire universelle et non pas seulement à l'histoire juive. C'était déjà le reproche adressé à Bernard Lazare, puis à Hannah Arendt lorsqu'elle parlait de la banalité du mal. L'on<br /> est invariablement accusé de minimiser les crimes nazis lorsqu'on replace la Shoah c'est-à-dire la persécution sanglante et incontestable des citoyens Juifs par l'antisémitisme hitlérien, dans le<br /> contexte de l'histoire universelle. Le massacre d'un seul juif par le nazisme est inacceptable... Mais la sacralisation de ce massacre, de cette Shoah, est, elle aussi, inacceptable 19 Les peuples<br /> sont aujourd'hui écœurés par les notions de races supérieures, de peuples élus, du fardeau de l'homme blanc, desalliances avec Dieu et des terres promises, prétentions qui sont aujourd'hui<br /> exploitées par les forces agressives et immorales des nationalistes contre les peuples les plus faibles." (p. 244). "Ils n'ont plus qu'un Dieu : l'espace vital (Lebensraum), le nationalisme<br /> chauvin." (p. 496) Il montre qu'à l'encontre de l'universalisme des prophètes juifs, l'interprétation tribale et nationaliste de l'alliance et du peuple élu, par ceux qu'il appelle "les barbares<br /> tribaux comme Ben Gourion, Moshe Dayan, et tout le gang militaire qui a dévoyé Israël" (p. XIII) ont fait de l'Agence juive et des organisations sionistes, dans le monde entier "des organes du<br /> gouvernement d'Israël" (p. 350, 429 et 457) avec la même idéologie raciale que les antisémites. (p. 308) C'est exactement le langage des nazis, celui de Heydrich par exemple : "Le but de la<br /> politique juive : l'émigration de tous les juifs", avec la même justification de peuple élu : la race aryenne destinée à dominer le monde pour lui inculquer ses vertus De là découle la nécessité<br /> sinon d'une extermination (dont celles de Josué sont la parabole), du moins d'une expulsion de la terre promise au peuple élu, de tout ce qui n'est pas juif. Sur ce point encore ce n'était pas<br /> seulement l'opinion, d'un journaliste, c'était la doctrine officielle. Weitz ajoutait : "La terre d'Israël sans les Arabes, car il ne peut y avoir de compromis... Les Arabes doivent être chassés<br /> vers la Transjordanie, la Syrie ou l'Iraq." Article 2 : Les mariages et divorces des Juifs s'effectueront, en Israël, en vertu de la loi établie par la Thora." Après 1967, il fallut donc dans le<br /> même esprit, donner une signification messianique à toute l'histoire, la fondation de l'Etat d'Israël devenant un événement eschatologique et se trouvant ainsi sacralisé comme une nouvelle idole.<br /> La coopération militaire, commencée en 1961, prit une ampleur considérable après Camp David: le Protocole d'entente stratégique signé à Washington, le 30 novembre 1981, comportait une livraison<br /> d'armes par Reagan, plus grande que celle prévue par les accords antérieurs, notamment 75 nouveaux chasseurs F-16, quelques jours avant l'invasion du Liban. Si bien que six semaines après<br /> l'évacuation du désert du Sinaï, se produisait l'invasion du Liban. Ainsi commençait à se réaliser le projet de Grand Israël et d'un véritable empire du Moyen Orient qu'Ariel Sharon avançait déjà<br /> en décembre 1981. A l'exemple des Etats-Unis chassant les Indiens sans fixer de limites à leur propre expansion, Moshe Dayan en 1982, ajoutait: "Prenez la Déclaration américaine de l'indépendance.<br /> Elle ne contient aucune mention de limites territoriales. Nous ne sommes pas obligés de fixer les limites de l'Etat." (Jerusalem Post du 10 août 1967). Tout ceci sous la protection inconditionnelle<br /> des Etats-Unis, non seulement opposant leur veto à toute sanction, mais fournissant les armes du crime. L'International Herald Tribune du 22 juillet 1982 nous apprend que "le gouvernement israélien<br /> aura dépensé cette année 5 milliards et demi de dollars en armements et équipements militaires. Le tiers de cette somme provient du Trésor américain. Cette propagande donne ceci chez l'homme de la<br /> rue, eût-il été victime des nazis, comme beaucoup de résistants et moi-même (qui écrivis mon principal ouvrage sur la philosophie de Hegel). Un homme par ailleurs respectable en arrive, intoxiqué<br /> par cette propagande funèbre, à déclarer: "Si vous me demandez ce que je réclamerais au peuple allemand, je dirais: une mère pour une mère, un père pour un père, un enfant pour un enfant. Mon âme<br /> serait en paix si l'on me disait que six millions d'Allemands mourraient pour contrebalancer les six millions de morts Juifs. Si cela n'est pas en notre pouvoir alors accomplissons au moins une<br /> action historique qui leur causera une souffrance similaire à celle du sang versé, crachons-leur au visage." (Mair Dworcezki, au Comité central du Mapaï. 13 décembre 1951) Même l'expression du<br /> Lévitique (XIX, 16): "Ne te venge pas et ne sois pas rancunier à l'égard des fils de ton peuple: c'est ainsi que tu aimeras ton prochain comme toi-même" est interprété de la manière la plus<br /> exclusive: utilisant la formule "à l'égard des fils de ton peuple" l'on conclut: le non-juif n'est pas ton prochain.<br /> <br /> <br />
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